Dans le domaine de la traduction, il n’existe pas, bien sûr, de document type. Il en découle nécessairement des traducteurs techniques aux profils différents, aux compétences diverses et ciblées et qui ne sont d’ailleurs pas toujours issus de la même formation initiale. De quoi perdre le grand public. Car si on différencie aisément une traduction littéraire d’une traduction technique, il existe pléthore de traductions dites « techniques » ! Or, de par la technicité de leur contenu, ces traductions requièrent une attention toute particulière. Les enjeux peuvent être conséquents. D’où l’intérêt d’une bonne traduction. Mais, concrètement, comment savoir si je dois faire appel à une agence de traduction spécialisée pour ma traduction ? Quelles sont les spécificités d’un document dit « technique » ?
Définir la nature du document à traduire
La traduction technique concerne la traduction de textes spécialisés appartenant à des domaines techniques. La Société Française des Traducteurs, ou SFT, recense plus d’une vingtaine de domaines de traduction technique. Parmi les principaux, citons :
- la traduction scientifique et technique à proprement parler: par exemple la traduction technique en anglais de modes d’emploi, notice technique, systèmes, manuels, normes et protocoles, cahiers des charges, brevets, documentations technique, schémas, procédés, fiches produits, rapports d’experts.
- le domaine juridique : lois, décrets, directives, contrats, statuts de sociétés, accords de confidentialités mais aussi actes notariés ou encore pièces administratives et autres actes de mariage ou de naissance… ;
- le domaine médical : du rapport médical aux documents de pharmacovigilance en passant par les notices, comptes rendus ou encore publications d’experts… ;
- le domaine financier : bilans, comptes de résultats, business plans, notes d’opérations, produits financiers, rapports de gestion… ;
- le domaine informatique : site web, logiciel, communiqué de presse IT, etc.
L’importance de la terminologie
Ainsi, le terme « technique » s’applique à tous les domaines dans lesquels une terminologie spécifique est utilisée. Ainsi pour la traduction technique, les traducteurs doivent justifier de connaissances dans le secteur, à commencer par la maîtrise du jargon, qui définit bien la technicité du document.
Dans tous ces domaines scientifiques, techniques, juridiques, médicaux… les enjeux sont colossaux. La traduction doit être irréprochable. Qu’il s’agisse de s’entendre sur le mode d’emploi d’une machine, dans le domaine dit « technique » à proprement parler, ou bien sur les statuts d’une entreprise, à propos d’un compte-rendu ou encore d’une publication d’expert (entre autres exemples de traduction technique scientifique). Pour ultime définition, les documents techniques à traduire portent en eux un jargon et des enjeux qui doivent alerter sur la nécessité d’une bonne traduction.
Pointer les compétences requises pour une bonne traduction
La traduction technique demande en effet de solides compétences. En plus de maîtriser la langue source et la langue cible (à noter que le traducteur professionnel traduit toujours vers sa langue maternelle), le traducteur spécialisé manipule un jargon spécifique et connaît donc parfaitement la terminologie du domaine dans lequel il traduit. Il peut également avoir une expérience dans ce domaine ou disposer d’un réseau d’experts.
Ainsi, la traduction juridique demande d’excellentes connaissances en droit. Les traducteurs sont souvent issu du droit et certains sont mêmes assermentés (inscrit sur la liste des experts judiciaires). La traduction juridique ne souffre pas l’approximation. Il faut pouvoir, non pas simplement traduire, mais trouver la bonne équivalence entre des systèmes de droits différents selon les pays.
S’il est un domaine également pointilleux, c’est bien celui de la traduction médicale qui n’admet, évidemment, aucune erreur. Il en va de même pour les autres domaines, ou les documents à traduire sont bien souvent décisionnaires.
Pour mener à bien les travaux de traduction technique plus ou moins complexes, l’agence de traduction technique et ses traducteurs doivent avoir de solides compétences. L’enjeu est de taille. Une mauvaise interprétation peut avoir de graves impacts. Aussi, une agence de traduction, en particulier lorsqu’elle propose des services de traduction technique, s’appuie sur une expertise fiable tout en assurant un contrôle qualité avant la livraison au client (révision des documents par des traducteurs-réviseurs et pourquoi pas relecture technique par un expert). Pour traduire un document technique il faut maîtriser, outre les langues, la terminologie et avoir une bonne connaissance du domaine technique concerné. La terminologie en traduction technique est en effet un élément clé. Dans tous les cas, une traduction technique doit être réalisée par un traducteur technique professionnel qui possède une spécialisation dans le domaine concerné… ceci afin d’assurer une traduction technique de qualité.