Les enjeux en termes de traduction dans le domaine médical sont très importants. On ne traduit pas un manuel médical comme la notice d’installation d’une commode. Il s’agit ici d’une opération précise qui demande du savoir, de la rigueur et de la recherche.
Une traduction médicale à fortes responsabilités
Cela suppose d’avoir recours à un traducteur médical très spécialisé dans le domaine scientifique concerné qui devra faire preuve de la plus grande rigueur.
Le langage employé pour chaque sujet est très spécifique et accessible à un public restreint. Le domaine médical couvre plus de 20 disciplines bien précises ayant chacune leurs particularités.
- médecine générale
- dermatologie
- orthodontie
- neurologie
- pharmacologie
- rhumatologie
- cardiologie
- …
C’est un travail de spécialiste de la traduction médicale qui nécessite de la précision et une parfaite compréhension des termes techniques, des pratiques et des applications. Une culture médicale s’impose ainsi qu’un vécu comme praticien ou thérapeute.
Comment obtenir une traduction médicale précise ?
On ne traduit pas un texte médical comme le Docteur Knock pratique la médecine, et fait comprendre à chaque patient qui se presse à ses consultations que tout bien portant est un malade qui s’ignore ; ou comme le Docteur Schnock qui diagnostique des maladies incommodes comme la blaguitude obsessionnelle, une tendance pathologique à raconter des blagues. Non. Ces traducteurs émérites qui ont une parfaite connaissance des normes en vigueur et des expériences comme médecins, pharmaciens ou spécialistes, et pratiquent uniquement dans leur langue maternelle, ont comme mission précise de traduire des documents médicaux du type :
- Manuels médicaux
- Modes d’emploi d’instruments
- Rapports d’examens
- traduction de rapport médical
- Articles médicaux
- normes et réglementations en vigueur
- contenu médical pharmaceutique
- …
Ils procéderont aux traductions en fonction des connaissances du pays dans lequel ils ont pratiqué afin d’être en cohérence avec le contexte de la demande.
Ces traducteurs couvrent ainsi tous les aspects de la recherche médicale, mais aussi tous les documents relatifs aux contrats de distribution, aux brevets ou aux Autorisations de Mise sur le Marché.
C’est avec une implication et un sens de l’exactitude qu’une traduction médicale et para-médicale est exécutée pour réaliser la localisation d’une notice d’un médicament, d’un ouvrage de recherche clinique, ou encore des protocoles d’étude. Le traducteur doit ici associer son savoir théorique à son vécu pratique et à sa culture de la langue source.
Il doit pouvoir s’appuyer sur une base de connaissances précise même s’il bénéficie de nombreux outils comme les mémoires et glossaires.
La pratique du traducteur médical
Tout commence par des recherches appuyées, profondes, complètes. Puis, tête baissée mais jamais relâchée, on se plonge dans le texte. On l’ausculte, on le scanne, on l’analyse. Chaque terme est observé au microscope. S’il n’existe pas dans les mémoires, on le teste, on échange avec ses pairs pour vérifier son usage.
C’est un réel travail de chirurgie terminologique, minutieux et détaillé, qui demande d’éplucher les articles médicaux et scientifiques, les publications et ouvrages de référence.
On détecte les néologismes, les technicités terminologiques, les acronymes, les appellations qui contaminent fréquemment les textes en médecine.
On fait de la prévention en identifiant la polysémie et les actualisations de la terminologie et lorsque cette opération précise est terminée on ajoute un traitement de choc, on met du style, on retonifie l’écriture, on la vitamine pour donner de la force au sens, du tonus au message.
Alors on regarde le résultat, et on s’aperçoit avec satisfaction de la justesse et de la mise en forme de cette traduction médicale.