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Comment obtenir un bon rapport d’audit ?

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Le rapport d’audit est un document officiel qui vérifie que la réglementation (norme, procédure, politique…) au sein d’une société est respectée. Le rapport est rédigé par un prestataire externe ou en interne. Il est à destination de la Direction. Son objectif principal est de permettre à la structure de s’améliorer. De ce fait, le rapport doit pointer efficacement les dysfonctionnements et les points à améliorer.

Qu’est-ce qu’un bon rapport d’audit ? Comment l’obtenir ?

Le rapport d’audit, pourquoi ?

Avant de rédiger un rapport d’audit, il est bon de comprendre à quoi il sert. Commencez par déterminer quels sont ses objectifs.

Tout d’abord, le rapport d’audit sert à pointer les défaillances. Il permet d’analyser les situations qui ne répondent pas à la réglementation propre au secteur d’activité dans lequel il s’inscrit. Son objectif est de permettre à la structure de travailler sur ces non-conformités.

Mais le rapport sert également à identifier ce qui fait fonctionner la société de façon positive, afin de les mettre en avant et de poursuivre l’action. Autrement dit, le rapport d’audit ne se rédige pas qu’en termes négatifs ! Il est un outil qui offre la possibilité d’analyser les points négatifs et les points positifs de la structure. Pour que celle-ci puisse actionner les bons leviers, il est essentiel qu’elle connaisse ce qui fonctionne et ce qui pose problème.

Le rapport d’audit s’intéresse enfin à ce qui relève de « l’entre-deux », à savoir, ce qui fonctionne mais pourrait être amélioré, au risque, par exemple, de rencontrer un problème de non-conformité à l’avenir.

Lire aussi : Comment le rapport du commissaire aux comptes assure la conformité financière ?

 

Quels sont les types de rapports d’audits ?

Il est plus juste de parler de rapports d’audits au pluriel, car il existe bien une typologie. Or, les différents types de rapport d’audit ne s’appuient pas tous de la même façon sur les trois objectifs cités ci-dessus.

Ainsi, un audit peut prendre diverses formes :

L’audit financier :

Il est le plus plébiscité et se réfère à l’examen des rapports financiers. Pour en savoir plus sur le rôle de l’audit comptable et financier, consultez notre article dédié.

L’audit de conformité :

Il doit déterminer les conformités et non-conformités à la réglementation en vigueur s’appliquant au sein de la structure auditée.

L’audit d’investigation :

Il est fait appel à lui lorsqu’un problème précis a été identifié (violation présumée du règlement ou de la loi).

L’audit opérationnel :

Il s’intéresse à l’analyse des ressources pour s’assurer qu’elles sont correctement et suffisamment sollicitées dans le cadre d’une mission ou pour remplir des objectifs précis.

Comment structurer un rapport d’audit ?

Un bon rapport d’audit doit être avant tout bien structuré. Selon le rapport, il est important d’établir un plan, ce qui favorisera la fluidité de l’écriture et donc de la lecture. Ce type de document répond en effet à des codes qu’il est impératif de connaître et de suivre..

Le contenu du rapport d’audit

Le rédacteur s’appuie sur les résultats de l’audit pour dégager les différentes sections du plan : les futurs chapitres et sous-chapitres, du général au spécifique.

Certains éléments cruciaux doivent y figurer comme : la période auditée, la raison de l’examen, ses objectifs… Par ailleurs, le document intègre une « déclaration sur les normes d’audit », qui permet de s’assurer que l’audit a été rédigé conformément à la législation.

Chaque item est rédigé en suivant une méthodologie précise. Elle consiste à suivre un cheminement qui expose quatre éléments :

  1. les critères : ils rendent compte de la réglementation
  2. la condition : elle établit si la structure répond ou non à la norme
  3. la cause : elle détermine la problématique (en cas de non-conformité)
  4. l’effet : elle évalue les retombées.

L’introduction devrait être rédigée à la fin. Elle informe sur le contenu du rapport mais permet aussi de contextualiser l’audit.

La conclusion est écrite sous forme de résumé qui donne le détail des résultats de l’audit. Il comprend notamment les recommandations et l’avis.

À retenir

À la fin de son audit, le rédacteur aura le choix entre quatre « opinions ». Il s’agit de l’avis laissé par l’auditeur. Ainsi, il faut opter entre l’opinion claire, l’opinion avec réserve, l’opinion défavorable et enfin, l’opinion de non-responsabilité. Très importante, cette évaluation permet à la structure de déterminer ses pistes de travail.

Le style et le langage du rapport d’audit

En plus d’une structure à suivre, un tel document répond à des codes de langage qu’il faut connaître. Par exemple :

Et la traduction du rapport d’audit ?

La structure peut avoir besoin d’un rapport d’audit pour suivre et accompagner ses éléments externalisés, dans le cadre d’une internationalisation. Les enjeux du document imposent une traduction irréprochable, au risque de voir les recommandations non suivies. Les erreurs coûtent cher ! Notamment, la terminologie relève de la traduction technique.

Seuls des professionnels habilités et spécialisés dans le secteur de la finance, par exemple, comme une agence de traduction financière, seront en mesure de réaliser ce type de traduction. En plus de leur expertise métier, ils s’appuient sur de solides compétences linguistiques.

En guise de conclusion, une astuce : pour remplir les conditions du rapport d’audit et le rendre meilleur, il est utile de penser à ceux qui le liront. Cela permet de prendre du recul pour bien structurer le rapport. Il est essentiel de rendre les détails techniques les plus clairs et lisibles possible, et, notamment, de bien définir les termes employés (sans oublier les acronymes !).

Enfin, un bon rapport d’audit délivre les résultats de son analyse et fournit des recommandations qui permettront à la structure auditée de mettre en place des plans d’action. Par ailleurs, les futurs audits doivent pouvoir s’y appuyer.

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