La traduction de contrat est souvent assimilée à la traduction de contrats commerciaux, mais elle couvre bien plus de documents qui ont généralement une valeur légale, tels que les contrats de mariage, contrats de construction, etc.
La particularité de la traduction de contrat
La traduction de contrat revêt une expertise hybride, à mi-chemin entre la traduction commerciale et la traduction juridique. Elle engage une adaptation du texte à la terminologie particulière et aux spécificités culturelles propres au pays ciblé.
La traduction de contrat est ainsi considérée comme une traduction spécialisée, au même titre que la traduction informatique ou la traduction médicale.
Avec une double expertise juridique et linguistique, le traducteur de contrat doit maîtriser avec justesse le vocabulaire propre à chaque type de contrat. Il doit également être extrêmement rigoureux dans la traduction des formulations propres à chacune des langues.
Les documents concernés
La traduction de contrat correspond à tous types de documents contractuels et ayant une valeur légale :
- contrat de travail
- contrat de mariage
- acte de divorce
- contrat commercial
- contrat de confidentialité
- contrat de vente,
- contrat de construction,
- contrat de maintenance
- contrat d’achat et/ou d’approvisionnement.
Des règles à respecter
L’exercice est périlleux. Il faut que le texte traduit soit le plus proche possible du texte original, avec si possible une mise en page identique afin de faciliter les éventuelles recherches croisées entre les différents documents.
Le traducteur doit également s’attacher à ce que la formulation employée suit les règles prédéfinies de la terminologie et de la syntaxe juridique de la langue visée.
Cette double contrainte est à prendre en compte avec rigueur et précision. Pour éviter tout différend, la formulation produite par le traducteur ne doit laisser aucun doute quant à l’interprétation du texte final.
En cas de désaccord
Les systèmes juridiques et les règles régissant les contrats diffèrent d’un pays à l’autre. C’est pourquoi le traducteur de contrat doit connaître les équivalences et les éventuels décalages pour travailler un texte cohérent, rigoureux et le plus proche possible de l’original.
Il est primordial que le texte traduit soit en tous points fidèle au contrat original, afin que tous les signataires aient le même niveau de connaissance et puissent se fier tant au contrat original qu’à sa traduction.
En cas de litiges internationaux, si des lacunes sont décelées dans la traduction, c’est le texte original qui fait office de document de référence.
Les compétences requises
La traduction de contrat requiert une formation de traducteur complétée d’un solide bagage juridique et de connaissances approfondies en droit.
Le traducteur juridique est généralement désigné pour assurer un tel exercice. Dans le cadre de son cursus universitaire, il est amené à suivre des cours de droit dans les différentes langues qu’il compte pratiquer.
Confidentialité et discrétion
Toute traduction de document revêt un caractère confidentiel. C’est d’autant plus vrai pour la traduction de documents contractuels. Ces derniers présentent les informations personnelles des deux parties et des données sensibles quant à la contractualisation en tant que telle.
En acceptant la mission de traduction de contrat, le traducteur spécialisé doit s’engager au strict respect de la clause de non divulgation des informations. Il se doit de garantir une discrétion totale et assurer la sécurité des données